CREATION EN COURS

Dans PANIQUE le public est invité avec PAN, dieu des bords, de la transition et des transformations, à éprouver collectivement la panique comme proposition performative de mise en récit. La panique participe ici d’une transe émancipatrice propice à la fabrication d’imaginaires non cristallisés, non stabilisés, non solidifiés. Panique se présente comme un conte multi-sensoriel. L’œuvre, qui s’inscrit dans un contexte post-traumatique (pandémie, guerres, catastrophes naturelles), interroge humainement et culturellement les points de bascule civilisationnelle que traverse la planète aujourd’hui. La pièce explore la possibilité de mettre le monde en récits et les leviers poétiques qui permettraient, en se reconnectant au cycle du vivant, d’échapper à la panique.

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Avec PANIQUE, je souhaite explorer les possibilités libératrices et transgressives d’un récit multiple. Mon intention est d’ouvrir un sas de transition en s’émancipant de la peur et de la contamination : déverrouiller en nous l’opposition entre sauvage et civilisation, humain et non humain, rendre possible d’autres interrelations entre vivants.

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PANIQUE se présente comme un format Queer, hors norme, favorisant une expression fluide de l’invisible et de la nuance, et non pas de la certitude et du linéaire : Comment penser notre monde en interrogeant les structures narratives de notre monde ? Comment produire du récit les yeux ouverts, hors des attentes du storytelling, en réanimant dans l’oralité des traces imaginaires ou archaïques, hors de la consommation et pour des futurs désirables ?