PORTRAIT
La Compagnie
AREP. COMPAGNIE
Croiser des désirs et des expériences dans l’élaboration de nouvelles écritures
AREP. COMPAGNIE a été créée en 2007 par Emmanuelle Raynaut à son retour en France, après une dizaine d’années à l’étranger en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud. Elle est aujourd'hui implantée en Île-de-France.
Depuis sa création, la Compagnie AREP crée des formes hybrides. Tant dans ses écritures croisant arts plastiques, arts vivants et numériques, que dans ses formats ou dans ses pratiques.
Ses créations peuvent être des spectacles, des performances ou des conférences performées, mais aussi des installations plastiques vidéo, ou de réalité virtuelle, des environnements immersifs ainsi que des architectures perceptives.
Elle opère selon plusieurs modalités notamment par le détournement et/ou l’utilisation d’archives ou de matériaux préexistants comme socle de ses créations. L’idée étant aussi d’impulser une écologie du recyclage des dispositifs déjà existants et de détourner des technologies dédiées
Par ailleurs, elle s’intéresse et crée des formes participatives qui peuvent s’incarner dans des protocoles de partage avec les publics ; des créations participatives, notamment avec la jeunesse ou des œuvres in situ dans une attention particulière aux territoires et aux lieux. Cette démarche interroge la place, dans le processus de création et de transmission, des habitants des bords, et, notamment, d’une certaine jeunesse en fragilité.
En réaction à la globalisation de la pensée, à l’oubli, aux phénomènes de masse, le désir de la compagnie est d’interroger les nouveaux récits nés de l’atomisation des médias, et la place que chacun peut singulièrement y trouver aujourd’hui en tant que spectateur-activateur.
Les œuvres créées sont toutes traversées par l’interrogation fondamentale de la possibilité de la formation ou non d’une communauté humaine et l’enjeu de sa survie démocratique. Tous ses collaborateurs artistiques sont réunis autour d’une même conviction, celle d’entendre la création comme un enjeu intime de transformation sociale et politique.
BIOGRAPHIE
Emmanuelle Raynaut
Plasticienne, chorégraphe, metteur en scène, Emmanuelle Raynaut a principalement travaillé à l’étranger, en Italie, Moyen-Orient, Amérique du Sud. Elle dévelloppe un travail qui s’inscrit dans le champ hybride des nouvelles écritures, fortement marqué par son cheminement disciplinaire : histoire de l’art et sociologie politique, Institut National des Langues et Civilisations Orientales à Paris, à Turin l’Ecole Supérieure des Beaux arts et la danse avec la chorégraphe Gabriella Cerritelli, à Florence la conservation du patrimoine sculpté et architectural.
Dans ses créations, elle croise des écritures vivantes, sonores, visuelles, numériques. Elle travaille sur plateau ou in situ et ses oeuvres ont des formats variés : multi-espaces sensibles et expériences immersives, environnements sonores et visuels, installations performances, architectures perceptives, c’est à dire un ensemble résonnant de spectacles, vidéos, réalité virtuelle, scénographies, édition, objets, compris comme des « familles d’œuvres ».
La mémoire, la voix des femmes, la question de l’échelle et de la mutation est au centre de son travail.
Ses créations ont été montrées dans des théâtres, des centres d’art, des festivals ou des musées en Italie, Allemagne (Griesbad Gallery / Biennale Berlin Art Contemporain), Argentine (BIENALSUR – Teatro San Martin), Brésil (Casa Do Povo- Sao Paulo / théâtre de l’alliance française - Salvador de Bahia), Liban (UMAM-The Hangar) et en France : Point Ephémère ; Nuit Blanche – commissariat de N. Bourriaud 2006-/ H.Chandes 2007 ; NEXT FESTIVAL ; La Panacée ; LE CENTQUATRE ; ZINC-Seconde Nature ; Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon ; Friche Belle de Mai ; Festival les Rencontres à l’Echelle ; CORSINO N+N ; Musée des Beaux Arts de Valencienne, etc. Depuis 2001 son travail est présent dans les collections privées et publiques (Fonds National d’Art Contemporain, BNF...).
Depuis une dizaine d’années elle collabore avec de nombreuses structures et institutions en tant qu’artiste associée ou en créant des protocoles performatifs pour des écritures artistiques collaboratives (AMI - Friche Belle de Mai ; Lieux Fictifs ;IMIM - In Living Memory ; Cinémas 93 ; Maison des Petits - Le Centquatre, etc.).
En parallèle, elle développe autour de ses projets artistiques des partenariats recherche-création : UDPN - Bétonsalon, labo CERILAC/ Emoi - Paris 7 - Isabelle Barbéris (publication PUR, PUF, Presse du Réel), INHA ; Carrefour Numérique de La Villette / labo LabSIC - Paris 13 - Geneviève Vidal ; Denis Adam - labo EXPERICE - Master Dynamiques Culturelles Paris 13 ; Universidade de Sao Paulo - Antonio Araujo (en cours).
Emmanuelle Raynaut crée aussi des livres d’artistes :
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POURQUOI MOI – édition Plan B /beyrouth-Berlin – Biennale art contemporain Berlin 2014 / achat BNF)
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« Borrar Los Bordes – Effacer les bords » et « PANIQUE » (à venir).